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123. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Une pièce à tiroirs ne se composant que de scènes détachées, qui n’ont point de rapport l’une avec l’autre, ne peut, au théâtre, exciter d’intérêt très vif et soutenir longtemps l’attention. […] tel est la vis comica de ce merveilleux drame, que la salle, en dépit des artistes, était prise et suivait l’action avec un intérêt passionné. […] Vous n’avez plus sous les yeux que deux polissons, se cachant de leur père, pour faire l’amour, sous les yeux et avec la complicité de la petite bonne, qu’ils ont mise dans leur intérêt. […] Le rôle n’y perd-il pas de l’intérêt qu’il doit inspirer ? […] Remarquez que dans cette dernière pièce l’intérêt vient, comme dans Les Ménechmes, de la dissemblance morale se joignant à la ressemblance physique.

124. (1819) Notices des œuvres de Molière (I) : L’Étourdi ; Le Dépit amoureux pp. 171-334

L’amour menaçant de détruire par un travestissement ce que l’avarice a fait par un autre, forme le nœud de l’intrigue, dont le dénouement concilie, à la satisfaction de tous, les intérêts de ces deux passions ennemies.

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