Natures mauvaises et perfides que lord Byron lui-même n’a pas pu relever de la haine et du mépris qu’elles inspirent. […] — On le dirait inspiré ! […] Cet homme étonne et il afflige : il n’a pas d’excuse et il n’a pas d’espérance ; son châtiment même a quelque chose de si incroyable, qu’on ne le trouve pas assez châtié ; un peu de mépris pour cette belle Célimène, l’horreur profonde pour Tartuffe, le profond dégoût que nous inspirent M. et madame de Sotenville et leur digne fille, voilà des êtres plus sévèrement châtiés et plus complètement punis que Don Juan lui-même dans ces flammes qui viennent de l’enfer. […] C’est-à-dire que Don Juan, qui n’est pas un docteur, qui ne dispute avec personne, parce que le faux et le vrai, le juste et l’injuste, tout lui est égal, laisse parler Sganarelle avec ce dédain mêlé d’indifférence qui a inspiré à M. de Lamennais un si beau livre.
C’est le poteau-enseigne qui en inspira le sujet. » Nous allons, à notre tour, examiner chacune de ces assertions et en contrôler l’exactitude. […] 3º Que la fable composée par Houdart de la Mothe et insérée en 1720 dans son recueil, sous le simple titre de Les Singes n’a point été inspirée, quoi qu’en ait dit Alexandre Lenoir, par la célèbre encoignure, car elle ne côtoie nullement l’allégorie du poteau cornier. […] Tels furent les premiers objets qui frappèrent sa vue, et dans les gaîtés un peu forcées que lui inspirent si fréquemment les apothicaires et leurs instruments, peut-être convient-il de se rappeler que dans les propriétaires de la maison du père Poquelin ont figuré l’apothicaire amiénois Le Bel, et après 1638 l’apothicaire Le Camus : or — peut-être en ce temps-là — n’aimait-on pas déjà beaucoup son propriétaire et le raillait-on volontiers : le monde est si méchant ! […] D’abord, dira-t-on, ils ont eu quelques sources communes : Shakespeare a connu Boccace, Rabelais, Montaigne, dont Molière s’est lui-même bien souvent inspiré.