Le Latin Macaronique qui fait tant rire à la fin du Malade Imaginaire, fut fourni à Moliere par son ami Despréaux, en dînant ensemble avec Mlle. […] La premiere fois que le Malade Imaginaire fut joué, Beralde répondoit aux invectives de M.
C’était un roi de vingt ans, lorsque Molière donna la première représentation de l’Étourdi à Paris ; un roi de trente-cinq ans, lorsque Molière joua le Malade imaginaire et mourut ; et quel roi, depuis cette aurore jusqu’à ce midi de sa fortune ! […] Les Fâcheux, comédie-ballet, c’est justement le premier de ces ouvrages (1661) ; Psyché, tragédie-ballet, c’est justement le dernier (1671), si l’on néglige la Comtesse d’Escarbagnas et si l’on ne tient pas compte du dessein qu’avait formé l’auteur de composer le Malade imaginaire pour le même objet.