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195. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXIII » pp. 237-250

Voici l’idée que le poète nous donnera de la société de madame de La Sablière 68 : Je vous gardais un temple dans mes vers… L’apothéose à la voûte eût paru : Là, tout l’Olympe en pompe eût été vu Plaçant Iris sous un dais de lumière.

196. (1879) Les comédiennes de Molière pp. 1-179

C’est que Molière était tout à la fois auteur et comédien ; c’est qu’il mettait en scène son idée ; c’est qu’il créait deux fois ses personnages, une fois dans son imagination et une fois devant la rampe, devant les immortelles chandelles de cet autre Roi-Soleil, car on finira par dire le Siècle de Molière, comme on dit déjà le Siècle de Voltaire. […] Elle fut de celles qui donnèrent des idées à Molière ; car si elle était née comédienne, elle était née pour jouer un premier rôle dans la comédie humaine. […] Mais, puisque Molière était content de Du Croisy, c’est que Du Croisy mit en scène et en œuvre l’idée de Molière. […] Un soir que Molière soupait avec Lulli, il dit au musicien — à moins que ce ne fût Lulli lui-même qui en donna la première idée — que tout comédien devait savoir la musique. […] Si Érasme ne fût mort depuis longtemps, lui-même n’eût pas accusé Molière ; il l’eût félicité hautement d’avoir magnifiquement remis au monde son idée, d’avoir enchâssé dans des perles de la plus belle eau ce petit diamant presque perdu dans l’Éloge de la Folie.

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