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161. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

La cérémonie turque, à laquelle Cléonte ne devrait pas se prêter, a pu passer à la faveur de la beauté de la musique* et de la singularité du spectacle. » « [*] Le Bourgeois gentilhomme est un des plus heureux sujets de comédie que le ridicule des hommes ait jamais pu fournir : la vanité, attribut de l’espèce humaine, fait que des princes prennent le titre de rois, que les grands seigneurs veulent être princes, et comme dit La Fontaine : Tout prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages. […] Il y a partout mille traits d’esprit, beaucoup d’expressions heureuses, et beaucoup de manières de parler nouvelles et hardies, dont l’invention ne peut être assez louée, et qui ne peuvent être imitées. […] Et si j’ose me prévaloir d’une occasion si peu considérable par rapport au Roy, on ne peut trop admirer son heureux discernement, qui n’a jamais manqué la justesse dans les petites occasions, comme dans les grands événements. » b.

162. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXVIII. Du Comique, du Plaisant, des Causes du rire. » pp. 463-473

En vous est mon espoir, mon bien, ma quiétude ; De vous dépend ma peine, ou ma béatitude ; Et je vais être enfin, par votre seul arrêt, Heureux si vous voulez, malheureux s’il vous plaît.

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