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127. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XL. Du dénouement des Pieces à caractere. » pp. 469-474

Non ; mais, en vérité, J’ai bien, à vos dépens, jusqu’ici plaisanté, Quand, sous le masque heureux qui vous donnoit le change, Je vous faisois chanter des vers à ma louange.

128. (1802) Études sur Molière pp. -355

Le dénouement. — « Naturel plaisant, et regardé comme un des plus heureux qu’on ait vu, disent Bret, Riccoboni et Voltaire. » Nous ne sommes pas entièrement de cet avis. […] — Au contraire, je l’exige ; et ce titre, garant de la plus grande délicatesse, promet un mélange heureux de surprise, de ravissement, de transports, de retenue, sans lequel la situation d’Isabelle, celle du tuteur et la vôtre, n’auraient plus rien de piquant. […] Magnifico a dessein de marier sa fille ; il consulte Célio ; celui-ci croit d’abord que Magnifico veut le rendre heureux : il voit ensuite qu’il est question d’un autre époux. […] Il est clair que la première nouvelle a fourni à Molière l’intrigue et les situations les plus piquantes de sa pièce ; mais je ne crois pas ses larcins également heureux. […] Le dénouement. — Très bon, puisque le personnage ridicule, bien excédé, bien mortifié, bien alarmé, se trouve trop heureux de prendre la fuite, en payant le fripon qui, sous le nom d’exempt, doit l’entraîner au-delà des frontières.

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