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114. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V.*. Destouches imitateur, comparé à Moliere, Plaute, Regnard, Shakespeare, &c. » pp. 185-218

Camille aime son époux ; le dépit seul de le voir peu sensible aux avis délicats qu’elle lui donne, la refroidit sur son compte, & lui fait prendre peu-à-peu du goût pour Lothaire. […] Et que doit, après tout, m’importer que son cœur, Par goût ou par dépit, consente à mon bonheur ? […] Il n’est pas bien récompensé, puisqu’il épouse une personne qui n’a tout au plus que du goût pour lui.

115. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

Celui qui le sent et qui l’aime, a le goût parfait ; celui qui ne le sent pas et qui aime en deçà et au-delà, a le goût défectueux. » C’est du La Bruyère, aux meilleurs passages. […] C’est un homme d’un goût si fin et si habile ce M.  […] Croyez-moi, mes chers confrères, quand vous voudrez rester dans les bornes légitimes du goût, du style, des convenances, de l’imagination et de l’esprit, soit que M.  […] D’art et de goût, de vérité et même de décence, il en est à peine question. […] Notre goût est ailleurs, et vraiment il n’y a pas de quoi s’arracher les cheveux.

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