Cette imitation consiste dans les deux frères que Terence met sur la scène ; celui qu’il nomme Micion, est ici apelle Ariste, et son Demea est Sganarelle. Ce que Moliere fait dire à ces deux frères convient infiniment mieux, et leur dialogue est si bien accommodé à nos manières, qu’il n’y a pas lieu de soupçonner notre auteur d’avoir ni traduit, ni même imité Terence. Les deux frères ici ne sont point mariés ; ils sont les tuteurs de deux filles qu’un de leurs amis leur a laissées, pour les épouser ou pour les pourvoir, comme bon leur semblera. […] Comme la Fille capitaine, la Femme Juge et partie, deux comédies de son frère. […] Frère, et non pas oncle, Louis Béjart, le cadet, dit l’Éguisé, se retira le 16 avril 1670 et mourut en 1678, le 29 septembre (Registres de La Grange et d’Hubert) ou le 13 octobre (Jal).
Monsieur, frère du roi, prit l’affaire à cœur : il autorisa la troupe à s’intituler : Troupe de Monsieur, et lui fournit l’occasion de se signaler, en la faisant débuter en présence de Louis XIV. […] Béjart l’aîné faisait, ainsi que son frère, ses deux sœurs, Duparc et Molière, partie de l’illustre théâtre. […] Béjart, frère des trois actrices de ce nom, prit fort jeune l’état de comédien. […] Madeleine Béjart, née vers 1620, s’engagea dans une troupe de comédiens, en 1637, et parcourut le Languedoc et la Provence avec ses deux frères. […] Madeleine Béjart revint à Paris, avec ses deux frères, en 1645, et concourut à former l’illustre théâtre.