Mais n’a-t-il pas un prix particulier pour quiconque connaît les querelles qu’il faisait alors à sa femme au sujet de ses prodigalités, de ses folles dépenses, de son gaspillage ? […] Il ajoute : « A peine fut-elle à Chambord, où le roi donnait ce divertissement à toute la cour, qu’elle devint folle du comte de Guiche, et le comte de Lauzun éperdument amoureux d’elle. » Par dépit des froideurs du premier, elle se serait jetée dans les bras du second. […] On aura beau objecter que Molière, dans cette page admirable, parle de la folle passion que sa femme, peu de temps après son mariage, aurait conçue pour le comte de Guiche, et revenir sur le prétendu alibi signalé par M.
Lorsque Gorgibus, à la fin de la pièce, dit aux deux folles qui font sa honte, après avoir fait son tourment : Allez vous cacher, vilaines ; allez vous cacher pour jamais , cette foudroyante apostrophe semblait s’adresser au corps entier des précieuses, et annoncer d’avance sa dispersion totale.