George Dandin méprisé par son beau-pere & sa belle-mere, trompé & roué de coups de bâton par sa femme, forcé de demander excuse à son rival heureux, est une leçon terrible pour tous ceux qui voudroient faire une pareille sottise, la plus grande sans doute. […] J’ai vu le public applaudir au jeu forcé de quelques-uns de mes camarades ; j’ai chargé mes rôles pour recevoir les mêmes applaudissements.
Tous trouverez dans Les Femmes savantes un passage qui est le désespoir des comédiens : Chrysale, que l’on vient de forcer à renvoyer la pauvre Martine, finit par débonder son cœur. […] — Les plus prévenus même étaient bien forcés de se rendre. […] Chrysale est foncièrement bon : c’est lui qui, forcé de mettre Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : « Va-t’en, ma pauvre enfant », tout mouillé d’excuses et de regrets. […] Savez-vous bien que Les Ménechmes avaient été forcés de faire antichambre chez messieurs les comédiens ? […] Voyez-vous ce pauvre Regnard forcé, lui aussi, d’attendre sous l’orme ?