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125. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

George Dandin méprisé par son beau-pere & sa belle-mere, trompé & roué de coups de bâton par sa femme, forcé de demander excuse à son rival heureux, est une leçon terrible pour tous ceux qui voudroient faire une pareille sottise, la plus grande sans doute. […] J’ai vu le public applaudir au jeu forcé de quelques-uns de mes camarades ; j’ai chargé mes rôles pour recevoir les mêmes applaudissements.

126. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Tous trouverez dans Les Femmes savantes un passage qui est le désespoir des comédiens : Chrysale, que l’on vient de forcer à renvoyer la pauvre Martine, finit par débonder son cœur. […] — Les plus prévenus même étaient bien forcés de se rendre. […] Chrysale est foncièrement bon : c’est lui qui, forcé de mettre Martine à la porte, lui glisse à l’oreille un : « Va-t’en, ma pauvre enfant », tout mouillé d’excuses et de regrets. […] Savez-vous bien que Les Ménechmes avaient été forcés de faire antichambre chez messieurs les comédiens ? […] Voyez-vous ce pauvre Regnard forcé, lui aussi, d’attendre sous l’orme ?

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