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103. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Ils aimaient ces représentations vivantes d’une histoire, si dramatique par elle-même, et qui renfermait toute leur foi comme toutes leurs connaissances. […] Quand le père de l’école florentine, Giovanni Cimabué eut terminé (en 1302) son tableau de la Vierge aux anges, tout un peuple porta en triomphe, au son des trompettes, jusqu’à l’église Sainte-Marie-Nouvelle, l’œuvre magistrale qui répondait si bien à sa foi.

104. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre VI » pp. 394-434

Ma foi ! […] elle voulait que l’on eût foi, en sa beauté, non moins qu’en sa parole, en revanche, elle avait le courage de ces hommes généreux qui s’arracheraient le cœur, plutôt que de s’avouer vaincus, en public. […] C’en était fait des plus vifs plaisirs du théâtre pour les hommes qui aimaient, d’une foi sincère, le beau langage, les nobles traditions, les vivants souvenirs.

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