Ce long équivoque de Cléomène qui, tâchant de rendre la princesse favorable à Timocrate pour prendre l’occasion de se déclarer, semble toujours agir contre soi, laisse les auditeurs dans une suspension d’esprit si agréable que, ce plaisir cessant par la reconnaissance, on veut que la pièce soit finie ; et sans faire un examen plus exact des parties qui doivent composer un poème, on prend droit de dire que le cinquième acte est inutile. […] Picorin commence la lecture d’une tragédie de sa façon, intitulée : La Mort de Lustucru, lapidé par les femmes ; et ensuite d’un monologue de douze vers, qui finit par ces deux-ci : J’en ai partout la fièvre, et je ne sais par où Pour pouvoir me fourrer, je puis trouver un trou.
à ces grands faiseurs de silhouettes crayonnées sur les murs de l’antichambre, je préfère encore les satiriques, race acharnée et mal élevée, il est vrai, mais la satire même finit par arriver à je ne sais quelle ressemblance violente, qui ressemble à la comédie ou à l’histoire, comme le bistouri qui sauve ressemble au couteau qui égorge ! […] ils commençaient, comme leurs pères n’eussent pas osé finir ! […] Autrefois était riche celui qui mangeait des entremets, qui faisait peindre alcôves et lambris, qui jouissait d’un palais à la ville et d’un palais à la campagne, et qui finissait par mettre un duc dans sa famille.