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128. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « [Introduction] » pp. 1-4

[Introduction] Ne perdons pas de vue les engagements que nous avons pris à la fin du troisieme Livre : pour cet effet il est essentiel de nous les rappeller.

129. (1882) L’Arnolphe de Molière pp. 1-98

On se jette quelques noms à l’oreille : c’est M. le duc de la Feuillade, c’est M. le commandeur de Souvré, c’est M. le comte de Broussin… J’entends nommer Plapisson. un personnage assez dédaigneux, de ceux-là évidemment qui, à l’hôtel de Bourgogne, partent avant la fin du spectacle, pour ne pas ouïr la farce qu’on donne après la tragédie. […] La pièce court à sa fin, portée sur la bonne humeur de tous ; Arnolphe se relève exaspéré, fait enfermer Agnès, trahit Horace qui vient le prier d’intercéder pour lui près de son père… Aussi quelle joie lorsqu’on voit le dénouement tourner contre le traître ! Il veut que ce père marie promptement Horace : le père y donne les mains, mais c’est à Agnès qu’il le marie ; et Agnès, par un de ces coups du ciel qui se produisent toujours à la fin d’un cinquième acte, se trouve aussi avoir un père, qui la revendique, toujours pour la donner à Horace, et qui paiera Arnolphe, qui pis est… Sous cette pluie de camouflets célestes, notre homme n’en peut plus, il ne trouve rien à dire, il s’en va, comme un homme assommé, avec un « Ouf !  […] Bref, il entend la faire absolument sa chose ; et lorsqu’à la fin il la voit insensible à ses sottises, il s’emporte ; il répond à la confiance de ce pauvre Horace par une trahison, et va de ce pas se venger d’Agnès en la jetant dans « un cul de couvent », — le mot est de lui. […] Il se peut bien, puisqu’à la fin de sa carrière, ses déceptions ne l’empêchèrent pas de créer cette ravissante figure d’Henriette.

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