/ 226
158. (1884) La Science du cœur humain, ou la Psychologie des sentiments et des passions, d’après les oeuvres de Molière pp. 5-136

» C’est par une imprudence semblable qu’il découvre également à son fils qu’il a dix mille écus chez lui, c’est-à-dire en voulant lui prouver par des raisons fort maladroites qu’il ne peut pas avoir cette somme. […] Il faut que chacun ait son tour, et j’enrage de voir des pères qui vivent autant que leur fils. » Voilà bien la pensée qui conduit au parricide tant d’enfants dénaturés, c’est-à-dire dénués de tous les sentiments naturels. […] Don Juan s’étant fait hypocrite afin d’échapper aux poursuites dont il est l’objet, et affectant publiquement une conversion, Don Louis, qui la désire ardemment, la croit réelle et vient en féliciter chaleureusement son fils. […] Mais lorsque l’occasion de présenter un père doué des plus nobles sentiments et de les exprimer à un fils voué à tous les vices s’est présentée, il a bien su en profiter. […] pendard, vaurien, fils indigne d’un père comme moi, oses-tu bien paraître devant mes yeux, après le lâche tour que tu m’as joué pendant mon absence ?

159. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XIV. Des Pieces intriguées par plusieurs Personnages. » pp. 169-175

Je crois donc qu’il ne faut confier les principaux fils d’un intrigue qu’à un seul intrigant.

/ 226