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99. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

Madame Sanguin était la femme du maître d’hôtel ordinaire du Roi, et si le grand Condé, qui envoyait la comédie chez elle, lui rendait des soins, ce ne pouvait être pour son esprit, car Tallemant raconte que le feu ayant pris un jour dans sa chambre, elle jeta un grand miroir par la fenêtre, de peur qu’il ne fût brûlé. […] Un feu d’artifice, ou plutôt un déluge de feu, un bal brillant, une collation splendide, complétèrent dignement cette fête si réjouissante pour la foule, sans pressentiment de l’orage se fermant sur la tête de Fouquet, à qui il fut signalé au milieu de ces réjouissances. […] Et comment, aveuglé par sa passion et brûlant de trouver dans l’objet aimé une étincelle du feu qui le dévorait, aurait-il pu distinguer la reconnaissance de l’amour ? […] Il prétend qu’un domestique de Molière, auquel celui-ci avait ordonné d’accommoder sa perruque, prit un cahier de cette traduction pour faire des papillotes, et que Molière, piqué de cette méprise, jeta le reste au feu. […] Grimarest a prétendu que Molière, furieux contre son libraire, en fit jeter au feu tous les exemplaires.

100. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XV. Des Actes. » pp. 274-288

Mais qu’aurois-tu pu faire, Puisque sans ce brutal on ne la voit jamais ; Et qu’il n’est là-dedans servantes ni valets Dont, par l’appât flatteur de quelque récompense, Je puisse pour mes feux ménager l’assistance ?

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