Il condamna de tout temps la comédie « corrompue, » et voulut faire des spectacles un « .divertissement innocent827. » Il eut même quelquefois l’intention d’instruire, particulièrement dans le Tartuffe et dans les Femmes savantes. Quand il lui arriva de dire le fond de sa pensée, dans l’Impromptu de Versailles et la Critique de l’École des Femmes, il affirma sa volonté d’être parfaitement moral et de corriger les hommes de leurs ridicules828. […] Si une très belle femme, et très séduisante par l’esprit comme par la grâce, se rencontre à l’entrée de la vie devant un jeune homme de cœur, on peut dire que d’elle dépend ce qu’il sera, et que la séduction dont elle est armée fera en lui le bien ou le mal, suivant que cette femme sera bonne ou mauvaise. […] Ou ne rentre point ici dans le détail de tout ce que Molière a dit d’excellent sur l’homme, sur la femme, sur l’amour, sur le mariage, sur les ouvrages de l’esprit, sur la patrie et sur la religion, car ce serait recommencer ce livre ; mais on répète que des pensées si hautes et si justes, exprimées avec tant de génie, même quand elles n’ont la prétention que de divertir, font penser, et penser utilement. […] III ; la Critique de l’École des Femmes, sc.
Tels sont le Superstitieux, Courage de lion, Celui qui hait les femmes. […] Don Juan, encouragé par ses succès, veut introduire son valet chez le Jaloux sous l’habit d’une femme. […] Il le conduit dans l’appartement des femmes.