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169. (1886) Molière, l’homme et le comédien (Revue des deux mondes) pp. 796-834

D’autres lui rendent indirectement le même témoignage ; ainsi l’auteur de la Fameuse comédienne, dont la haine acharnée contre sa femme s’arrête devant lui. […] C’est, du moins sa femme qui le dit dans la « requête à fin d’inhumation » qu’elle présentait à l’archevêque de Paris. […] Ailleurs, dans l’École des femmes, c’est la jalousie désespérée du vieillard rival d’un jeune homme. […] Aux récriminations, il répond par des coups de boutoir, il force les résistances par des mots piquans : « Taisez-vous, ma femme, vous êtes une bête l » dit-il crûment à Armande. […] disait-il à sa femme et à Baron ; il y a cinquante pauvres ouvriers qui n’ont que leur journée pour vivre.

170. (1809) Cours de littérature dramatique, douzième leçon pp. 75-126

Telle est, par exemple, l’idée de la scène du Malade imaginaire, où l’on met l’amour de la femme à l’épreuve, en supposant la mort du mari. […] Ce qui est de l’invention de Molière, c’est d’avoir donné la soubrette pour femme à Sosie. […] Les prétentions des Aristarques français pour leur auteur favori, se fondent principalement sur L’École des femmes, le Tartuffe, Le Misanthrope et Les Femmes savantes, pièces qui, à tous égards, sont composées avec beaucoup de soin. […] La plus ancienne de ces pièces, L’École des femmes, me parait aussi la meilleure. […] L’intrigue de L’École des femmes est très piquante, tout y découle de la même source.

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