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113. (1847) Le Don Juan de Molière au Théâtre-Français (Revue des deux mondes) pp. 557-567

On a, d’ailleurs, poussé le respect pour les moindres indications venues de Molière, jusqu’à faire apparaître au cinquième acte le fantôme d’une femme voilée qui se transforme tout à coup en une figure du Temps, avec sa faux à la main. […] Cette vision ne me paraît se lier à rien dans la pièce, à moins qu’elle ne soit l’annonce emblématique de la mort d’Elvire ; mais alors pourquoi le Temps avec sa faux ?

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE V. D’Ancourt imitateur, comparé à Moliere, la Fontaine, Saint-Yon, le Sage, Montfleury, &c. » pp. 133-184

Tous les deux se trouvent mal dès que Don Félix présente à sa fille Don Juan en qualité d’époux, ce qui devient très fade : & Don Juan part pour aller voir son pere mourant, sans épouser, ce qui diminue l’intérêt qu’il doit prendre à Léonor ; ce qui rendra vraisemblablement son faux ami moins criminel, & qui affoiblira désormais toutes les situations. […] Bernard remercie le faux Peintre, il est charmé d’avoir reçu ce témoignage de son zele & de son affection ; Lucas n’est pas tout-à-fait aussi content. […] Ainsi, loin de le chicaner plus long-temps là-dessus, louons-le d’avoir embelli la fausse confidence que la Dame du château fait à Messire Bon : celle qu’Angélique & Lisette font à leurs persécuteurs est beaucoup plus plaisante. […] D’Ancourt a même craint que le faux témoignage de Charlot & d’Agathe ne laissât une impression désagréable dans l’esprit du spectateur ; il a soin de le rassurer sur le sort de Julienne.

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