Voilà un défaut auquel il était facile à un homme tel que Molière de remédier, placer par exemple un vrai dévot à côté de Tartuffe, un vieil évêque pieux, oncle d’Elmire âgé de soixante-dix ans et retiré à Paris, comme l’ancien évêque d’Alais, Mr de Bausset72 où il jouit de beaucoup de considération dans la clique dévote. […] D’ailleurs dans cet évêque, on pouvait présenter, toute police à part, les ridicules des vrais dévots, montrer combien il est facile d’abuser de quelques-unes de leurs maximes. […] Stile au lieu de dans le, différences du stile ancien au stile moderne qui nuisent beaucoup et sont faciles à corriger.
Elle répond que la chose sera facile, qu’elle fera semblant de tomber, et que le trouvant en ce moment à côté d’elle pour la relever, il pourra aisément l’embrasser ; leur projet réussit. […] « [*]Il est facile de connaître que le sieur de Rochemont, en donnant ses observations sur Le Festin de Pierre, en a moins voulu faire la critique, dans laquelle cependant il traite Molière de corrupteur de la jeunesse et d’athée, qu’il n’a eu dessein de se joindre à la cabale qui commençait à se former contre la comédie du Tartuffe, dont les trois premiers actes avaient été représentés trois fois dans l’année 1664*.