Prenons comme exemple celui qu’il a traité dans Le Festin de Pierre : la pièce espagnole, d’où le sujet est originaire, examinait une question religieuse qui, pour différents motifs, semble avoir été capitale pour l’Espagne dans les premières années du xviie siècle : celle de savoir si le repentir in extremis suffit pour sauver le pécheur et si la foi qui n’agit qu’à l’heure dernière peut racheter une vie de crimes et d’erreurs.
Ces exemples, non choisis parmi les pires, suffisent à montrer qu’une grande licence régnait sur le théâtre des Gelosi, et pourtant il est certain que cette troupe était en progrès sensible sous ce rapport et qu’elle frappait, au contraire, les contemporains par une décence inaccoutumée.