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205. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE II. Regnard imitateur de Moliere. » pp. 51-80

Pour de l’esprit, j’en ai sans doute, & du bon goût A juger sans étude & raisonner de tout ; A faire aux nouveautés, dont je suis idolâtre, Figure de savant sur les bancs du théâtre ; Y décider en chef, & faire du fracas A tous les beaux endroits qui méritent des ah. […] Et pour l’esprit, parbleu, tu l’as des plus exquis : Que te manque-t-il donc ? […] Nous voyons dans ces deux couplets les mêmes mots, les mêmes idées ; les deux personnages y ont les mêmes prétentions, les mêmes fatuités ; tous les deux vantent la beauté de leurs dents, de leur jambe, la finesse de leur taille, la délicatesse de leur goût & de leur esprit, leur talent singulier pour séduire les femmes ; tous les deux concluent qu’avec leur mérite on peut être content de soi dans tous les pays. […] Est-il possible qu’un homme d’esprit ait pu se déterminer à répéter, à retourner dans quatre pieces différentes, un dénouement pris chez un autre Auteur ?

206. (1863) Molière et la comédie italienne « Textes et documents » pp. 353-376

Arlecchino spirito folleto (Arlequin esprit follet), par Cintio, mars 1670. […] Au bout de ce temps, une autre dame de la cour d’Auguste, qui, à cette époque, avait du crédit sur le cœur et l’esprit du roi de Pologne, engagea ce prince à visiter sa prison d’État. […] Toutefois, cette dame travailla si bien l’esprit du roi que, quelques mois après, Costantini fut mis en liberté, à condition de sortir immédiatement des États du prince rancunier.

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