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108. (1747) Notices des pièces de Molière (1670-1673) [Histoire du théâtre français, tome XI] pp. -284

« [*]Le roi, qui ne veut que des choses extraordinaires dans tout ce qu’il entreprend, s’est proposé de donner à sa cour un divertissement qui fut composé de tous ceux que le théâtre peut fournir ; et pour embrasser cette vaste idée, et enchaîner ensemble tant de choses diverses, Sa Majesté, a choisi pour sujet deux princes qui, dans le champêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent aviser. » [*]. […] Sire, répondit Molière, nous raisonnons ensemble : il m’ordonne des remèdes, je ne les fais point, et je guéris. […] « [*]Le latin macaronique qui fait tant rire à la fin du Malade imaginaire fut fourni à Molière par son ami Despréaux, en dînant ensemble avec Mlle Ninon de l’Enclos, et Mme de La Sablière. » (Il aurait été plus clair de dire que M. 

109. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLII. De l’art d’épuiser un Sujet, un Caractere. » pp. 493-503

Il est donc nécessaire, loin de se borner à un seul original, d’étudier tous ceux qui se présentent, de saisir leurs traits les mieux marqués, de les réunir ensuite, & d’en faire un ensemble bien caractérisé.

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