« [*]Le roi, qui ne veut que des choses extraordinaires dans tout ce qu’il entreprend, s’est proposé de donner à sa cour un divertissement qui fut composé de tous ceux que le théâtre peut fournir ; et pour embrasser cette vaste idée, et enchaîner ensemble tant de choses diverses, Sa Majesté, a choisi pour sujet deux princes qui, dans le champêtre séjour de la vallée de Tempé, où l’on doit célébrer la fête des jeux Pythiens, régalent à l’envi une jeune princesse et sa mère de toutes les galanteries dont ils se peuvent aviser. » [*]. […] Sire, répondit Molière, nous raisonnons ensemble : il m’ordonne des remèdes, je ne les fais point, et je guéris. […] « [*]Le latin macaronique qui fait tant rire à la fin du Malade imaginaire fut fourni à Molière par son ami Despréaux, en dînant ensemble avec Mlle Ninon de l’Enclos, et Mme de La Sablière. » (Il aurait été plus clair de dire que M.
Il est donc nécessaire, loin de se borner à un seul original, d’étudier tous ceux qui se présentent, de saisir leurs traits les mieux marqués, de les réunir ensuite, & d’en faire un ensemble bien caractérisé.