/ 156
103. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre X. La commedia dell’arte en France pendant la jeunesse de Molière » pp. 160-190

Dans cette troupe s’était engagé le fils d’un tapissier, valet de chambre du roi, Jean-Baptiste Poquelin, qui se fit appeler Molière.

104. (1900) Molière pp. -283

Cette Angélique, qui fait si cruellement expier au pauvre George Dandin sa folie ; cette Isabelle de L’École des maris, moins scélérate, mais engagée d’elle-même en si audacieuse et aventureuse fourberie ; et la Dorimène du Mariage forcé ; et la plus séduisante, la plus éblouissante des coquettes, qui en est aussi la plus rouée, la plus perverse, Célimène ? […] Dans les premières années du xixe  siècle, à l’époque de la Restauration, quand s’était engagée la querelle entre le parti libéral et le parti congréganiste ; c’est alors qu’on a sacrifié à Molière comme à une divinité, il avait fait Tartuffe, il devenait sacré ! […] Quoi qu’il en soit, Molière éprouva pour elle une de ces passions furieuses d’arrière-jeunesse auxquelles on ne peut guère s’abandonner sans y engager sa vie tout entière, et cette passion fut le tourment de sa vie. […] Mais si Molière procède ainsi pour des souffrances morales que d’ordinaire on n’aime guère à avouer en public, que fera-t-il donc pour des souffrances d’esprit plus faciles à avouer et surtout pour des infirmités physiques où l’honneur propre n’est pas engagé ? […] Le mariage une fois accompli, et la vie à deux engagée, c’est ici qu’éclatent tout son art et tout son bon sens, de quelque façon d’ailleurs, — je n’y reviens pas, — qu’il ait envisagé souvent le mariage et les rapports matrimoniaux.

/ 156