Il ne suffit donc pas d’apprécier littérairement les beautés d’un tel ouvrage ; il faut aussi en retracer historiquement l’origine, les vicissitudes et les effets. […] Il est une supposition plus naturelle, que j’ai déjà fait pressentir, et qui dispense d’expliquer une chose étonnante par des choses plus étonnantes encore ; c’est qu’un ami de Molière, ayant entrepris sa défense, a eu communication de son manuscrit, aussi bien que de ses idées, et que, pour cacher cette collusion innocente qu’une trop grande exactitude dans les citations aurait mise à découvert, non sans affaiblir beaucoup l’effet de l’apologie, il a pris soin de faire des altérations de texte qui pussent paraître des infidélités de mémoire. […] C’était un effet inévitable de sa position ; et son équité naturelle ne pouvait manquer d’en être altérée au point de lui faire voir, dans tout homme religieux qu’un pour zèle poussait à censurer ses écrits, un hypocrite qui n’obéissait, en les dénonçant, qu’aux plus vils motifs de l’intérêt humain. […] Quel en pouvait être l’effet par rapport à la religion, à la dévotion véritable ? […] Dans le premier, la ressemblance est l’effet surnaturel de la volonté d’un dieu ; dans le second, elle est un phénomène physique assez souvent observé chez les enfants nés d’un même accouchement.
Il a pour cet effet écrit une lettre à Béatrix ; il veut en charger Arlequin, qui refuse d’abord de la prendre, & qui y consent ensuite. […] C’est le visible effet d’une agréable cause : C’est un enthousiasme, un puissant attractif, Qui rend individu le passé & l’actif, Et qui dans nos esprits domptant la tyrannie, Forme le plus farouche au goût de son génie. […] Qu’un être indépendant alluma dans notre ame, Et qui fait son effet malgré notre pouvoir, Quand il trouve un objet propre à le recevoir. […] D’effet... […] D’effet...