Il y avait vingt ans qu’un archevêque de Paris avait refusé à Molière « le doux, l’aime, le désiré baiser de la terre ». […] Il y a un fils, cela est fâcheux ; mais un fils petit-maître, vif, éventé, qui donne dans le monde et la dépense ; on en viendra à bout ; la fille est discrète et parle doux ; une fille suivante, bien en point, la gouverne ; un certain beau-frère, qui tranche du prud’homme, est peut-être à considérer ; mais on aura contre lui, pour alliée fidèle, la grand’mère, une bourgeoise du bon temps, brusque et grouillante, dévote à souhait, parlant ferme et tout son soûl, reprenant, grondant, la tête près des coiffes et la main haute.
Mais d’un plus doux esprit….. […] Il était d’un caractère doux et de mœurs pures : on raconte de lui des traits de bonté. […] Il était alors brouillé avec Racine : ce moment dut être bien doux à Molière.