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58. (1865) Les femmes dans la comédie de Molière : deux conférences pp. 5-58

Les docteurs des deux sexes qui se réunissaient à l’hôtel de Rambouillet, et surtout Mlle de Scudéry, avaient même fait de cette fatalité de l’amour une théorie que Molière exprime en ces termes dans les Précieuses ridicules : « Premièrement, un amant doit voir au temple ou à la promenade, ou dans quelque cérémonie publique, la personne dont il devient amoureux ; ou bien être conduit fatalement chez elle par un parent ou un ami, et sortir de là tout rêveur et mélancolique. » Quelque mépris qu’il ait pour les précieuses, leurs raffinements et leur jargon, Alceste est trop de son temps pour n’avoir pas éprouvé un effet à peu près semblable. […] …………………………………………… Et pour mon mari, moi, mille fois je l’ai dit, Je ne voudrais jamais prendre un homme d’esprit ; L’esprit n’est point du tout ce qu’il faut en ménage ; Les livres cadrent mal avec le mariage ; Et je veux, si jamais on engage ma foi, Un mari qui n’ait point d’autre livre que moi, Qui ne sache A ne B, n’en déplaise à madame, Et ne soit, en un mot, docteur que pour sa femme. […] Il n’aime pas les femmes docteurs ; mais il ne s’accommoderait pas non plus d’une femme ignorante.

59. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE IV. Du Choix du Titre. » pp. 94-102

Il veut voir si les perdrix sont grasses, apperçoit les sabots, donne le Docteur au diable & bat Arlequin.

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