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134. (1886) Revue dramatique : Les Fâcheux, Psyché (Revue des deux mondes) pp. 457-466

Faire tinter à nos oreilles le curieux récit des aventures de Clindor, menant la vie de bohème aux alentours du Pont-Neuf ; faire éclater les beaux vers burlesques et presque tragiques du rôle de Matamore ; lancer sur la scène la brave et pimpante Lyse, — patronne de Lisette, — qui, trois quarts de siècle à l’avance, mène un complot digne des Folies amoureuses ; montrer ce cavalier et sa belle, qui, deux siècles avant Marion Delorme, savent si bien s’évader de prison ; et ces comédiens enfin, qui, tant d’années avant MM.

135. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

C’est l’Allemagne moderne qui a élevé à Molière le monument le plus digne de lui. […] Non, il ne vous est pas permis d’être noble et digne aux premiers actes, d’être pathétique au dernier. […] Si le ridicule était une affaire de raison, c’est votre conduite qui serait digne d’être raillée. […] Ce George Dandin n’était, pour la bonne compagnie de Versailles, et même pour l’honnête bourgeoisie parisienne, qui savait se tenir à sa place, qu’un misérable sot, digne de tous les camouflets, ce que nos pères appelaient une figure à nazardes. […] Dorimène doit être, à ce qu’il me semble, une jeune veuve un peu légère, sans doute, mais honnête, mais spirituelle, qui voit la meilleure compagnie et qui est très digne d’être reçue par elle.

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