Suivant un usage auquel ne dérogent jamais les poètes dramatiques delà les Pyrénées, il y a dans la pièce espagnole un valet bouffon, dont les détestables pointes ne peuvent faire rire qu’un peuple grave, peu connaisseur ou du moins peu difficile en plaisanterie.
Je conçois qu’il étoit difficile de l’introduire avec bienséance sur notre théâtre : mais puisque le Poëte François a transporté le spectateur dans le siecle des tournois, il pouvoit aisément, surtout dans une comédie-ballet, introduire la fête avec quelques légers changements, en la préparant avec adresse, en observant sur-tout de ne pas faire répéter quatre fois sur la scene la loterie de rubans.