Le succès étourdissant qu’obtenait Coquelin dans ce récit nous peut fournir une première explication : on aimait, au temps de Molière, les longs monologues où un acteur s’essoufflait et gesticulait, comme Gros-René dans le Dépit amoureux, et Molière, qui jouait Mascarille, a pu se ménager par ce récit un succès semblable à celui de Coquelin.
Molière, dans L’Étourdi, avait violé plusieurs fois la règle qui veut que les scènes soient liées entre elles par la continuité du dialogue, et, dans Le Dépit amoureux, il avait plutôt éludé cette règle qu’il ne s’y était conformé. […] Molière avait emprunté à la scène italienne les sujets de L’Étourdi, du Dépit amoureux, et de Dom Garcie de Navarre, et il les avait embellis.