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104. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

Mais pourquoi tout ce mystère, dont les complications, pour peu qu’il les connût, ne préparèrent que trop bien Molière à ces intrigues de naissances mystérieuses, d’enfants supposés, et dont il fit l’ingénieux ressort de quelques-uns de ses dénouements ? […] L’histoire de M. de Modène et de son retour, qui rendait un père à Armande, resta toujours si bien dans l’esprit du poète, qu’en 1667, lorsqu’il fit L’Avare, il en glissa un souvenir au dénouement. […] Dans les Fourberies de Scapin, pareille aventure encore au dénouement : retour d’un père, reconnaissance, embrassement. […] C’est ce qui dut, à mon avis, décider Molière, pour le choix du dernier dénouement, celui qui est resté. […] L’idée, l’arrangement des scènes, le dénouement n’étaient pas oubliés, et que fallait-il davantage pour en faire le sujet d’un impromptu ?

105. (1775) Anecdotes dramatiques [extraits sur Molière]

Il faut convenir cependant que, même dans les chefs-d’œuvre de Molière, on souhaiterait un langage plus épuré, et des dénouements plus heureux. […] Il comprit tout le sujet de la Pièce, sur ce qu’on lui en expliqua ; et dit à la fin, qu’il aurait souhaité qu’il y eût dans le dénouement de certaines choses qu’il marqua. […] Goldoni107, qui lui-même a pris dans le Malade Imaginaire de Molière, la plus grande partie du sujet de sa Pièce, et notamment le caractère de la Belle-mère, et tout le dénouement. […] Il faut convenir cependant que, même dans les chefs-d’œuvre de Molière, on souhaiterait un langage plus épuré, et des dénouements plus heureux.

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