/ 183
86. (1772) De l’art de la comédie. Livre second. De ses différents genres (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XLIII. Du But Moral. Philosophie de Regnard comparée à celle de Moliere. » pp. 504-548

Tantôt prenant un ton sensé, un air imposant, elle parle par la bouche d’un homme raisonnable qui, en réprimandant un personnage, fait la critique de tous ceux qui lui ressemblent. […] Quelquefois Thalie empruntant la voix, les gestes & le ton d’un jeune étourdi, lui fait avouer des impertinences qu’il érige en vertus, & critique par-là tous les fous de son espece. […] La critique des modes peut encore entrer avec grace dans les détails, & donner des leçons excellentes, tant aux hommes qui les suivent avec trop d’empressement, qu’à ceux qui se singularisent en ne les suivant pas lorsqu’elles sont bien établies. […] C’est par les critiques fines & judicieuses dont l’Impromptu de Versailles est parsemé, qu’il a ouvert les yeux des comédiens sur les défauts & les beautés de leur art. […] Quelques Critiques injustes ont reproché à Moliere, comme un crime impardonnable, d’avoir mis dans sa piece de George Dandin une femme mariée qui fait l’amour avec un autre homme.

87. (1801) Moliérana « [Anecdotes] — [70, p. 105] »

(Dictionnaire universel, historique, critique et bibliographique, Chaudon-Mayeul, Tome I8).

/ 183