« Ô l’heureux temps,écrivait-il un jour à ses amis, ô l’heureux temps où nous nous moquions de la comédie que joue le monde entier, où nous philosophions ensemble, où nous avions le plaisir de dire souvent : nous sommes seuls, nous pouvons, sans craindre les envieux, nous appliquer sérieusement à la recherche de la vérité ! […] Mais bien que d’un faux zèle ils masquent leur faiblesse, Chacun voit qu’en effet la vérité les blesse : En vain d’un lâche orgueil leur esprit revêtu, Se couvre du manteau d’une austère vertu ; Leur cœur, qui se connaît et qui fuit la lumière, S’il se moque de Dieu, craint Tartuffe et Molière.
Il la magnétise du souffle et du geste, et quand il arrive à lui expliquer tous les avantages du commerce secret qu’il lui propose, mystère assuré, silence absolu, rien à craindre du côté de son mari, rien à craindre du côté du public : « Et c’est en nous qu’on trouve, acceptant notre cœur, « De l’amour sans scandale et du plaisir sans peur. » pour faire le marché conclu, il en applique aussitôt les arrhes sur l’épaule d’Elmire, disons les choses plus nettement : il lui donne un baiser sur l’épaule.