L’anglo-saxon et le latin, le lettré et l’ignorant, l’homme mûr et le jeune homme y trouvent également leur compte.
Il suffit, pour s’en convaincre, de regarder le tableau des « farceurs, » où sa stature, en tenant compte de la perspective, est sensiblement inférieure à celle des autres personnages. […] S’il prêtait facilement, il empruntait de même, faisant compte un peu partout : chez l’épicier, pour 115 livres ; chez le rôtisseur, pour 392, etc. ; il laissait 3, 000 livres de petites dettes, contre 1, 771 d’argent comptant. […] Grimarest a beau prétendre, sur un on-dit, qu’il « se servoit fort rarement des médecins et n’avoit jamais été saigné, » et lui-même, dans sa conversation avec le roi, qu’il ne fait pas de remèdes : nous avons l’affirmation contraire de Donneau de Visé, alors réconcilié avec lui, qu’il « n’étoit pas convaincu lui-même de tout ce qu’il disoit contre les médecins, » et que, « pendant une oppression, il se fit saigner jusques à quatre fois en un jour. » Nous avons surtout cette révélation, contenue dans l’inventaire de ses papiers, qu’il occupait deux apothicaires, les sieurs Frapin et Dupré, chez lesquels il faisait un compte de 187 livres.