On comprit alors qu’il peut y avoir de fort bonnes comédies en prose, & qu’il y a peut-être plus de difficulté à réussir dans ce style ordinaire, où l’esprit seul soutient l’Auteur, que dans la versification, qui, par la rime, la cadence & la mesure, prête des ornements à des idées simples que la prose n’embelliroit pas. » Voilà, graces à M. de Voltaire, les comédies en prose justifiées.
Rousseau abuse ici d’un terme équivoque, et il feint de le mal comprendre, afin de l’appliquer plus mal encore. […] La seconde comprend ces pièces, tantôt héroïques, comme La Princesse d’Élide, Les Amants magnifiques et Psyché ; tantôt comiques ou même bouffonnes, comme L’Amour médecin et Le Mariage forcé, George Dandin et Pourceaugnac, qu’il concevait et exécutait à la hâte, pour obéir aux ordres du Roi.