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123. (1900) Quarante ans de théâtre. [II]. Molière et la comédie classique pp. 3-392

Lessing composait d’après la méthode française, et presque avec les personnages de Molière, les premières comédies que nous avons de lui ; Elias Schlegel lui empruntait l’idée et jusqu’aux bons mots de ses pièces. […] si Molière n’a jamais composé de sermons, c’est qu’il n’était pas prédicateur de son état, et qu’une homélie n’eût pas été à sa place sur la scène. […] De quoi se compose ce sel ? […] Il y a, dans cette comédie de Molière, si mal composée d’ailleurs, un acte tout entier qui reste une merveille. […] La scène est admirable ; l’idée en est générale ; mais les traits dont elle se compose sont si particuliers, qu’elle ne peut servir de catégorie, ou, si ce mot vous effraye, de type à toutes les situations du même ordre.

124. (1886) Molière et L’École des femmes pp. 1-47

Molière, pour la première et la seule fois de sa vie, a pris la défense de son ouvrage, et il a composé, vous le savez, une seconde comédie intitulée La Critique de l’École des femmes. […] On a dit bien des fois que Racine, pour composer ses héroïnes, n’avait eu qu’à regarder autour de lui.

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