La Béjart, Comédienne de Campagne, se l’associa ; et bientôt liés par les mêmes sentiments, leurs intérêts furent communs : ils formèrent de concert une Troupe, et partirent pour Lyon. […] Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour. […] « Comme la vraie et la fausse dévotion ont je ne sais combien d’actions qui leur sont communes ; comme les dehors de l’une et de l’autre sont presque tous semblables, il est non seulement aisé, mais d’une suite presque nécessaire, que la même raillerie qui attaque l’une, intéresse l’autre, et que les traits dont on peint celle-ci, intéressent celle-là ; et voilà ce qui est arrivé, lorsque les esprits profanes ont entrepris de censurer l’hypocrisie, en faisant concevoir d’injustes soupçons de la vraie piété, par de malignes interprétations de la fausse. […] La Béjart, Comédienne de Campagne, se l’associa ; et bientôt liés par les mêmes sentiments, leurs intérêts furent communs : ils formèrent de concert une Troupe, et partirent pour Lyon. […] Ces derniers ne jouaient sur leur Théâtre, que la vie commune et bourgeoise ; Molière joua sur le nôtre la Ville et la Cour.
Voyez Cinna, et les salons communs de toutes nos comédies. […] Mon commentaire est une collection de choses communes, mais vraies. […] Un poète commun est le plus grand admirateur de la comédie. […] Le ridicule propre du poète est de faire des vers détestables ; du savant, de trouver dans l’analyse d’une eau minérale une substance qui ne puisse pas exister dans l’eau et d’être détrompés, mais ces deux ridicules à force d’être communs ne font plus rire. […] (Tout ce commentaire est juste, mais je sens en le faisant qu’il est bien commun.