Molière, disait-il à tout le monde, me lit ce soir une comédie ; voulez-vous en être ?
Avant donc de leur conférer un sacrement ou de leur rendre les honneurs religieux, le prêtre avait le droit d’exiger d’eux, avant toute confession : qu’ils eussent à témoigner de leur repentir ; 2° qu’ils eussent à renoncer à leur péché. — Louis XIV renonçait à Mme de Montespan tous les ans à Pâques, la veille de la communion ; Molière renonçait à la comédie à la même époque chaque année. […] Quoi qu’on en puisse dire aujourd’hui, la plupart des anciens rituels, se conformant en cela à l’opinion des Pères et de beaucoup de conciles, ont condamné la comédie et les spectacles. […] Elle a été construite par ordre du roi Louis XIV pour la représentation des ballets et des comédies, et peut contenir sept ou huit mille personnes. » Les fondations durent être commencées au printemps de l’année 1660, et telle serait la date de l’autographe. […] Et quand même on le trouverait, n’a-t-on pas la preuve que celui qui fut appelé à Pézenas en 1656 était le vrai, le seul qui compte, l’auteur-acteur dont plusieurs farces et la grande comédie de l’Étourdi avaient déjà fondé la renommée et qui allait, à quelques mois de là, et cette fois devant les États assemblés à Béziers, donner la première représentation du Dépit amoureux ? […] Il n’y eut pas, c’est Sainte-Beuve qui nous l’affirme, de relation directe entre Molière et Port-Royal, entre le comédien excommunié et les rigoureux prescripteurs du théâtre : « Goujet, dans sa Vie de Nicole, traite comme il doit un sot conte qui faisait de Nicole et de ces Messieurs les correcteurs des comédies de Molière.