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188. (1846) Quelques pages à ajouter aux œuvres de Molière (Revue des deux mondes) pp. 172-181

Avec Diafoirus et fils, Argan qu’il nomme Orgon, Purgon qu’il transforme en Turbon (car son oreille néerlandaise n’avait retenu ni compris les noms propres), ce pauvre hère fabriqua la plus plate, la plus fade, la plus triste comédie du monde, preuve éclatante de ce que vaut le style, même au théâtre. […] C’est comme une petite comédie à part. […] En 1697, un certain Nic. de Castelli, italien réfugié en Allemagne et secrétaire de l’électeur de Brandebourg, traduisit en italien et fit imprimer séparément à Leipsick toutes les comédies de Molière, qu’il réunit l’année suivante en quatre volumes in-12. […] Daniel Elzevir réimprima, en les fondant, les deux programmes de 1673 et 1674, et les plaça en tète de la fausse comédie du Malade imaginaire.

189. (1843) Le monument de Molière précédé de l’Histoire du monument élevé à Molière par M. Aimé Martin pp. 5-33

Enfin un autre buste de Molière décore le foyer de la Comédie française. […] Regnier, fort de cette double circonstance, terminait en demandant que le monument projeté fût consacré à la mémoire de celui qui fut le père de la comédie française. […] En sévères leçons changeant la comédie, Comment faire accepter la vérité hardie ? […] Pradier, notre célèbre sculpteur, et représentant : une, la hante comédie, et l’autre la comédie lyrique, sont placées de chaque côté de ce piédestal, qui est couronné par la statue en bronze du grand poète assis, due au ciseau de M. […] 1° Il convient que les deux statues accessoires, destinées à représenter la Comédie sous ses deux caractères, sérieux et gai, soient remplacées par deux autres figures allégoriques, telles, par exemple, que la Philosophie et la Comédie.

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