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113. (1885) Études sur la vie et les œuvres de Molière pp. -461

A ses heures, et, celles-là, il les choisissait longues, il allait chez Gassendi, avec Bernier, Chapelle, Cyrano de Bergerac, le poète Hesnault et bien d’autres, pour y faire de la libre pensée, à bas bruit, en petit comité. […] M. de la Feuillade, s’il est vrai, comme je persiste à le penser, que Molière l’eût ici choisi pour modèle, dut être le seul des gens de cour, qui s’amusât peu de la scène de M. […] Ne font-ils pas trop grand cas de ceux à qui ils parlent et qu’ils se sont choisis pour auditeurs, du fond de leur esprit ? […] Pour le Dépit amoureux, il n’eût eu qu’à choisir dans les péripéties des amours sans nombre, que son cœur de jeune homme, aussi nomade que l’était sa vie, avait trouvées à chaque pas, dans le temps de ses courses. […] Mais qui donc alors aurait-il choisi pour Elmire ?

114. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XXIII. Des Reconnoissances. » pp. 399-421

Je me contenterai seulement de dire aux jeunes Auteurs, que si des reconnoissances larmoyantes leur valent des applaudissements momentanés, les reconnoissances vraiment comiques, s’ils peuvent parvenir à en faire, leur assureront l’estime des connoisseurs de leur siecle, & celui de la postérité : ils n’ont qu’à choisir.

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