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73. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXVI » pp. 413-441

Il est vrai que dans ces deux lettres madame de Sévigné marque une préférence décidée pour Corneille sur Racine ; mais celait à une époque où celui-ci n’avait pas encore fait ni son Iphigénie, que Voltaire regardait comme son chef-d’œuvre, ni Phèdre, ni Athalie ; Voltaire a lu ces deux lettres et n’a probablement pas lu toutes celles où madame de Sévigné parle du déclin de Corneille et des progrès de Racine. […] On écoula la Poétique de Despréaux, qui est un chef-d’œuvre. » Elle l’avait déjà entendue une fois chez le cardinal de Retz en 1673.

74. (1861) Molière (Corneille, Racine et Molière) pp. 309-514

Elle est applicable, comme beaucoup d’autres, aux œuvres de second ordre et d’un intérêt restreint; mais les chefs-d’œuvre la dépassent. […] De même que les grands événements politiques ou religieux, les chefs-d’œuvre littéraires se préparent pendant longtemps. […] Il me semble que cette seule exposition suffit à réfuter la plupart des critiques littéraires dont ce chef-d’œuvre a été l’objet. […] Comme tous les vrais chefs-d’œuvre, il étonne par la variété de ses aspects. […] Le Festin de Pierre est un chef-d’œuvre improvisé, au bénéfice des libertés naturelles à l’impromptu.

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