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138. (1740) Lettres au Mercure sur Molière, sa vie, ses œuvres et les comédiens de son temps [1735-1740] pp. -89

Après avoir blâmé Corneille et Racine d’avoir fait parler avec trop d’esprit, les personnes qu’ils font paroître pénétrées de grandes passions, « Moliere, dit-il, est un auteur pernicieux » qui ne tend qu’à donner du crédit et de l’autorité au crime, en décriant ceux qui s’y oposent, ou en aprenant la maniéré dont les jeunes personnes doivent se servir pour tromper des parens chargez de leur conduite ». […] Le Roy, surpris de cette demande, lui donna quelque temps pour faire des réflexions sur le parti qu’il vouloit prendre ; La Torilliere persista dans le dessein de se faire comédien, et le Roy y consentir En 166799, Moliere le chargea d’aller avec La Grange, son camarade, à Lille en Flandre, présenter un placet à Sa Majesté sur la défense qui fut faite à Moliere et à sa troupe, le 6 août, de jouer le Tartuffe jusqu’à nouvel ordre.

139. (1730) Poquelin (Dictionnaire historique, 4e éd.) [graphies originales] pp. 787-790

Colbert fut chargé de faire choix des plus habiles Acteurs qui restoient dans la troupe du Palais Roial, & des plus habiles de celle du Marais, & d’en former une belle troupe sous le nom de la Troupe du Roi.

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