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160. (1870) La philosophie dans le théâtre de Molière (Revue chrétienne) pp. 326-347

Ne voit-on pas, au contraire, que le scepticisme pour l’un méthode, c’est-à-dire moyen d’arriver à la vérité, devient ici pour l’autre la vérité même, et n’est-il pas évident que celui-là ne doute que pour ne plus douter, tandis que celui-ci ne doute que pour avoir le droit de douter encore (31).

161. (1874) Leçon d’ouverture du cours de littérature française. Introduction au théâtre de Molière pp. 3-35

Pendant que Marie faisait ses oraisons et s’occupait dévotement à lire la prophétie d’Isaïe, plusieurs démons, envoyés par Lucifer, « issirent » de la gueule infernale, pour venir observer celle qui menaçait leur empire ; et d’un autre côté, l’ange Gabriel redescendit de son empyrée, pour admirer la jeune Vierge en prière, à laquelle les démons eux-mêmes rendirent hommage : « Elle est, dirent-ils, plus belle que Lucrèce, plus [p.17] que Sara dévote et sage ; c’est une Judith en courage, une Esther en humilité, et Rachel en honnêteté; en langage est aussi bénine que la Sibylle Tiburtine. » Après diverses autres scènes, qu’il serait trop long de rapporter, on assista aux « épousailles » de Marie et de Joseph : Suave et odorante rose (dit celui-ci) Je sais bien que je suis indigne D’épouser vierge tant bénigne.

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