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122. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

Les uns ont porté en bagne « une dent de Molière » ; d’autres vont contempler au Musée de Cluny « la mâchoire de Molière »  ; celui-ci conserve pieusement, dans une collection de petites horreurs, entre une partie de la moustache d’Henri IV, et « un fragment du linceul de Turenne », un os innommé de Molière. […] La parodie et le coq-à-l’âne en sont les sources ordinaires. — Voici le sujet de la pièce  : don Japhet, dans le bourg d’Orgas, adresse des propositions peu honnêtes à une jeune fille qui se trouve être l’enfant cachée d’un grand seigneur ; celui-ci la fait redemander ; Don Japhet la suit, on le berne, et un autre amant épouse la belle. — Il n’y a rien là qui nous change du Scarron de la Gigantomachie, qu’une certaine verve hors nature, contorsionnée, artificielle, et procédant sans cesse d’une manière analogue au calembour si faible  : Comment vas-tu, yau de poële ? […] Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celui-ci ne dit qu’avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.

123. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVI. De l’Entr’acte. » pp. 289-308

Je crois premiérement, que pendant cet entr’acte le spectateur ne devroit pas être occupé de la santé d’Eugénie, mais de la vengeance que son frere a projettée, & de ses suites ; en second lieu, ce que j’ai dit contre l’entr’acte précédent peut fort bien s’appliquer à celui-ci, auquel je trouve plus de défauts que dans tous les autres, puisqu’il peche davantage contre la vraisemblance.

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