Les uns ont porté en bagne « une dent de Molière » ; d’autres vont contempler au Musée de Cluny « la mâchoire de Molière » ; celui-ci conserve pieusement, dans une collection de petites horreurs, entre une partie de la moustache d’Henri IV, et « un fragment du linceul de Turenne », un os innommé de Molière. […] La parodie et le coq-à-l’âne en sont les sources ordinaires. — Voici le sujet de la pièce : don Japhet, dans le bourg d’Orgas, adresse des propositions peu honnêtes à une jeune fille qui se trouve être l’enfant cachée d’un grand seigneur ; celui-ci la fait redemander ; Don Japhet la suit, on le berne, et un autre amant épouse la belle. — Il n’y a rien là qui nous change du Scarron de la Gigantomachie, qu’une certaine verve hors nature, contorsionnée, artificielle, et procédant sans cesse d’une manière analogue au calembour si faible : Comment vas-tu, yau de poële ? […] Térence dit en quatre mots, avec la plus élégante simplicité, ce que celui-ci ne dit qu’avec une multitude de métaphores qui approchent du galimatias.
Je crois premiérement, que pendant cet entr’acte le spectateur ne devroit pas être occupé de la santé d’Eugénie, mais de la vengeance que son frere a projettée, & de ses suites ; en second lieu, ce que j’ai dit contre l’entr’acte précédent peut fort bien s’appliquer à celui-ci, auquel je trouve plus de défauts que dans tous les autres, puisqu’il peche davantage contre la vraisemblance.