C’était là le cas ou jamais, pour nos théâtres littéraires et subventionnés, de rendre à un tel génie un hommage suprême et de célébrer publiquement sa gloire. […] Il mange bien, c’est un symptôme ; il dort mieux, plus de doute ; il remue, son cas est sûr ; il demeure immobile, le cas est grave ; il crache, allons, décidément cet homme est fou ! […] Le Don Juan de Marana d’Alexandre Dumas est moins « romantique » assurément que le Dom Juan de Molière et, en tout cas, il a bien autrement vieilli. […] En tout cas, si dans Dom Juan le débauché nous irrite, le fort esprit, il faut bien l’avouer, nous attire. […] Son cas est grave : il est « impuissant » ; or il est indiqué dans le livre de La Fameuse comédienne que Molière était parfois affligé de ce malheur.
D’abord, Molière était l’ami de Rohault, et il n’est pas probable qu’il eût voulu l’immoler, comme Cotin, aux risées du parterre, et ensuite les catégories, les universaux, les figures Barbara, Celarent, etc. dont il est ici question, n’ont évidemment aucun rapport avec la philosophie de Descartes et de Rohault, qui n’en faisaient pas plus de cas que Molière lui-même.