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117. (1845) Œuvres de Molière, avec les notes de tous les commentateurs pp. -129

Eût-on, comme Scalésius, savant éditeur de Perse4 , le rare bonheur de joindre trois volumes de remarques à quinze feuillets de texte, si un goût exercé n’a présidé à ce travail, on en recueillera peu de gloire ; le public ne tient pas compte du poids d’un livre, mais de sa bonté. […] De l’Espy, qui ne promettait rien que de très médiocre, parut inimitable dans l’Ecole des Maris ; et Béjart le boiteux nous a donné Desfougerais au naturel dans les médecins… Enfin c’est un homme qui a eu le bonheur de connaître son siècle aussi parfaitement que sa troupe. […] Cependant il avait cru que son bonheur serait plus vif et plus sensible s’il le partageait avec une femme ; il voulut remplir la passion que les charmes naissants de la fille de la Béjart66 avaient nourrie dans son cœur à mesure qu’elle avait crû. […] Ainsi, monsieur, quittez un dessein si contraire à votre bonheur et à votre repos. […] Imiter, ce n’est pas copier ; c’est ajouter à son modèle ; c’est lutter avec lui d’invention et de génie : et voilà ce que Molière a fait avec un rare bonheur dans Amphitryon.

118. (1772) De l’art de la comédie. Livre premier. De ses différentes parties (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XII. Des Scenes. » pp. 223-249

l’honneur de vous connoître M’est un si grand bonheur, m’est un si doux plaisir, Que de vous saluer j’avois un grand desir.

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