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110. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XVI. Les derniers temps de la comédie italienne en France » pp. 311-338

Jouez seulement bien votre rôle ; et quand je vous enverrai quelqu’une de mes bonnes bourses, ne marquez aucun besoin d’argent, et surtout ne paraissez avoir aucune relation avec moi. […] Vous n’ignorez pas que plusieurs personnes ont entrepris d’amener à leurs dépens la rivière d’Ourq à Paris, dans la vue de vendre l’eau bien cher à ceux qui en ont besoin.

111. (1819) Notices des œuvres de Molière (III) : L’École des femmes ; La Critique de l’École des femmes ; L’Impromptu de Versailles ; Le Mariage forcé pp. 164-421

Tandis que les gens du grand monde prononçaient contre l’ouvrage des décisions tranchantes, ils l’attaquaient avec des ménagements perfides, accordaient quelques éloges sans conséquence, pour donner plus de poids à des critiques qu’ils croyaient capitales, affectaient un zèle ardent pour les règles, et se disaient pressés du besoin de les défendre contre le poète téméraire qui les avait violées. […] Il en est peu qui lui ressemblent, et ce n’est pas le théâtre, c’est quelque Horace qui leur donnera les leçons dont elles pourront avoir besoin. […] La Critique de l’École des femmes pourrait être comparée à ces feuilles sur lesquelles un grand peintre jette avec rapidité, au moment de l’inspiration, des poses, des attitudes, des airs de tête, qu’il doit transporter au besoin dans ses compositions. […] Molière avait besoin de tout le secours de son art pour se tirer d’un pas si difficile : son art ne lui fut pas infidèle.

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