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181. (1867) La morale de Molière « CHAPITRE XI. De la Religion. Principe et Sanction de la Morale de Molière. » pp. 217-240

SGANARELLE La belle croyance et les beaux articles de foi que voilà ! […] Ils ont l’art de donner de belles couleurs à toutes leurs intentions. […] Qu’on se rappelle son indulgence, son dévouement, sa charité, ses belles paroles sur la vraie piété789 ; et l’on dira que voilà le vrai chrétien, qu’il serait à souhaiter que tout le monde fût chrétien comme lui ; et l’on pensera avec lui Que les dévots de cœur sont aisés à connoître… : Ce ne sont point du tout fanfarons de vertu : On ne voit point en eux ce faste insupportable, Et leur dévotion est humaine, traitable : Ils ne censurent point toutes nos actions ; Ils trouvent trop d’orgueil dans ces corrections ; Et, laissant la fierté des paroles aux autres, C’est par leurs actions qu’ils reprennent les nôtres. […] Et vraiment, on ne voit nul genre de héros Qui soient plus à priser que les parfaits dévots, Aucune chose au monde et plus noble et plus belle Que la sainte ferveur d’un véritable zèle.

182. (1772) De l’art de la comédie. Livre quatrième. Des imitateurs modernes (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XVII. M. DORAT. » pp. 463-467

Il en est des ouvrages comme des physionomies ; les uns ressemblent en beau, les autres en laid. […] Faire mourir notre belle maîtresse, Peut-être un jour elle nous fra du bien.

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