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176. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE XI. » pp. 218-250

Bélisa y dit à la belle Aminta que son mari viendra bientôt la joindre. […] On lui demande si le pays est beau, si la poésie y est en crédit. […] Croyez-vous, Don Juan, nous éblouir par ces belles excuses ? […] Il annonce à cette belle que le Roi, charmé de sa beauté, veut l’unir au sang royal. […] Quelques Arlequins disent, en voyant Don Juan entre les bras de la belle pêcheuse : « Si je retombe jamais dans la mer, je souhaite pouvoir m’échapper avec une pareille barque ».

177. (1800) Des comiques d’un ordre inférieur dans le siècle de Louis XIV (Lycée, t. II, chap. VII) pp. 294-331

Son ami eut beau lui dire qu’il n’était pas nécessaire de savoir le latin, et qu’il suffisait d’avoir fait preuve qu’il savait écrire en français, Boursault répondit qu’il était trop ignorant pour entrer dans une compagnie où il y avait tant d’hommes des plus instruits de la nation. […] Baba Hussan (c’est le nom du roi d’Alger) ne se fâche point du tout de la fuite de la belle captive; il finit même par lui rendre la liberté, comme il convient à un amant généreux. Elle retrouve le beau Zelmis, dont la vie et la fidélité ont aussi couru les plus grands dangers. Deux ou trois favorites de son maître sont devenues folles de l’esclave : il fait la plus belle défense ; mais pourtant, surpris avec une d’elles dans un rendez-vous très innocent, il se voit sur le point d’être empalé, suivant la loi mahométane, lorsque le consul de France interpose son crédit, et le délivre du pal et de l’esclavage. […] La seule pièce où l’on remarque ce comique de caractère, ces résultats d’observation qui lui manquent ordinairement, c’est le Joueur, et c’est aussi son plus bel ouvrage, et l’un des meilleurs que l’on ait mis au théâtre depuis Molière.

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