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17. (1772) De l’art de la comédie. Livre troisième. De l’imitation (1re éd.) [graphies originales] « CHAPITRE VIII. » pp. 144-179

Il avoit une très belle femme ; il lui ordonne de se parer, & d’aller à la messe dans une Eglise où son écolier alloit ordinairement. […] Que diriez-vous, dit Nérin, que je sais bien où se tient cette belle Dame ? […] Or Nérin avoit donné à Jeanneton un beau & riche diamant, où sa tête & son nom étoient gravés à l’entour de l’enchassure. […] Mais à ses beaux discours gardez-vous de vous rendre. […] Le Capitan, que cette aventure déconcerte, refuse la main de Philis, parceque la belle lui paroît d’une humeur trop folâtre.

18. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXXIV » pp. 394-401

Madame de Maintenon était revenue de son domaine, où le roi lui avait « envoyé Le Nôtre pour ajuster cette belle et laide terre. […] L’ami de Quanto (le roi) en parlait comme de sa première ou seconde amie : il lui avait envoyé un illustre (Le Nôtre) pour rendre sa maison admirablement belle. […] Le Nôtre, et j’y trouve tous les jours des présents de la belle dame. […] Une lettre de madame de Sévigné, du 6 novembre, raconte avec sa grâce ordinaire comment le roi, sous le nom d’un certain Langlée, espèce d’aventurier qui tenait un jeu à la cour, lui donna la plus belle robe dont on eut jamais eu l’idée : « M. de Langlée a donné à madame de Montespan une robe d’or sur or, rebrodé d’or, rebordé d’or, et par-dessus un or frisé, rebroché d’un or mêlé avec un certain or qui fait la plus divine étoffe qui ait jamais été imaginée : ce sont les fées qui ont fait cet ouvrage en secret. […] la belle chose, la belle étoffe !

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