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121. (1919) Molière (Histoire de la littérature française classique (1515-1830), t. II, chap. IV) pp. 382-454

En effet, ce pouvait être vraiment une manière de personnage qu’un valet de chambre du roi, dans un temps où des gens de race, des gens de qualité, n’hésitaient pas, pour prendre pied à la cour, à payer chèrement telle charge de bas officier, comme de « piqueur du vol pour corneille », ou de « garçon de lévrier ». […] Comme le Roman comique ne laisse pas d’être amusant, l’hypothèse a fait fortune  : Dufresne donc, le chef nominal de la troupe, s’avançant « courbé sous le poids d’une basse de viole », Madeleine Béjart faisant son entrée dans les villes « juchée comme une poule sur le haut du bagage », et Molière qui l’escorte « avec un grand fusil sur l’épaule et chaussé de brodequins à l’antique », tous ces traits, et d’autres encore, ce tableau de la troupe et du grand homme en débraillé, traversant allègrement les années d’épreuves et de misères, ne pouvait manquer de séduire les imaginations. […] Ce genre de plaisanterie est peut-être gaulois, mais il est bas, et je ne mets rien au-dessous, que la plaisanterie scatologique.

122. (1706) Lettre critique sur le livre intitulé La vie de M. de Molière pp. 3-44

Il nous fait un long narré de la mort de Molière, comme si nous étions ses petits parents, qui voulussions en savoir jusqu’aux plus basses circonstances.

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